A. Importance

Il est difficile de préciser leur fréquence (3 à 13 % des gestations selon les auteurs), d'autant que certaines particularités physiologiques ou comportementales de la chienne masquent parfois leur mise en évidence.
Les avortements ne sont généralement observables que dans le dernier tiers de la gestation : les manifestations cliniques anormales peuvent faire défaut chez la chienne en cas de mort précoce de l'embryon. Par contre, au stade fœtal, la mort d'un ou de plusieurs produits peut s'accompagner de signes généraux plus ou moins accentués et de signes locaux : écoulement vaginal hémorragique ou purulent ; les fœtus avortés peuvent être auto lysés, momifiés ou sans lésions spécifiques.

B. Étiologie

A l'exception des traumatismes violents (coups de pied dans l'abdomen, bagarres dans les meutes de chiens) qui peuvent être à l'origine d'avortements chez la chienne, les facteurs infectieux (virus, bactéries ou parasites) sont responsables de la majorité des interruptions de gestation et revêtent une importance particulière en raison des risques épidémiologiques.